Le métier d’UX designer est de plus en plus en vogue ces dernières années. Cela n’a toujours pas été le cas, il suffit de demander aux dinosaures 🦕 des méthodes centrées utilisateurs (dont je pense faire partie malgré mes seulement 12 ans d’expérience professionnelle, ce n’est rien à l’échelle d’une carrière !) pour voir qu’à l’époque 👵, ce n’était pas simple de trouver un travail dans le domaine.
En effet, les entreprises avaient une logique plutôt technocentrée (innovation par les technologies) alors qu’aujourd’hui on bascule vers des démarches ethnocentrée (innovation par les usages). On passe donc de profils très techniques vers des profils tournés vers l’humain. De nos jours, l’UX design est très demandé et c’est une bonne nouvelle !
Le côté moins “sympa” de l’histoire est que le métier est compliqué à comprendre car utilisé partout et par tout le monde.
Finalement, on a du mal à démêler le vrai du faux et à s’y retrouver. À travers cet article, nous vous proposons d’y voir plus clair sur les compétences d’un·e UX designer que vous soyez en formation initiale ou en reconversion. C’est parti ! 😎
Nielsen et Norman group propose un modèle simplifié qui répertorie les 6 grandes classes de compétences d’un·e UX designer :
Je trouve ce modèle intéressant car il est simple et permet de voir les attendus en termes de tâches et de phases du projet. J’en parlais d’ailleurs dans cet article.
C’est le premier modèle que j’ai découvert via le blog de Raphaël Yharrassarry (via cet article rédigé en 2015 et que je trouve encore intéressant en 2022, comme quoi le métier évolue mais pas ses bases). Je m’étais d’ailleurs amusée à me l’appliquer à moi-même en 2016 quand j’ai commencé à travailler en indépendante.
Pourquoi modèle en T ? Parcequ’un·e professionnel·le de l’UX devra avoir des connaissances basiques dans tous les domaines (analyse métier, ergonomie, UX…) et avoir 1 à 3 domaines d’expertise en profondeur (sait faire tout ou presque d’une à trois colonnes). Clairement, si vous cochez toutes les cases, vous êtes une licorne 🦄 et vous n’existez pas !
Ce qu’il faut retenir de ce modèle est qu’il est nécessaire d’avoir des connaissances transverses pour travailler en équipe, comprendre les autres, communiquer, etc… mais que vous devez concentrer vos efforts à savoir bien faire quelques domaines seulement. On pourrait mettre à jour ce modèle avec des compétences en SEO, analytics et autres par exemple.
Pauline Thomas a proposé un autre modèle qui suit le cycle de vie d’un projet (son webinaire sur le sujet). Je trouve ce modèle intéressant car plus actuel que celui en T et plus précis que celui de NNgroup.
Ce que j’apprécie particulièrement avec ce modèle, c’est qu’il intègre également les “soft skills” qui sont selon moi encore plus importantes que les compétences techniques. En effet, on peut apprendre à “faire” plus facilement qu’apprendre à “être”. La posture du designer avec son humilité, son empathie, son esprit d’équipe et bien d’autres ne s’invente pas !
Posez vos questions et entrez en contact avec d’autres personnes du métier, elles seront ravies de vous aider !
Les matrices présentées peuvent servir à plusieurs choses :
J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair concernant les compétences des UX designers. L’idée n’est pas forcément de cocher toutes les cases et de savoir tout faire mais de choisir des compétences et tâches qui vous plaisent et que vous souhaitez pouvoir effectuer tous les jours dans votre métier. Il existe d’ailleurs des spécialités au sein même des métiers de l’UX (UX researcher, UX writer, UX strategist…) dont je vous ai parlé dans cet article.
Dernière modification de cette page : 04 juin 2024, 10:44
DESIGN EMOTIONNEL, SPRINT AGILE, FIGMA AVANCÉ, UI DESIGN